Le jeu de tête limité pour les footballeurs écossais afin d’éviter tous dommages cérébraux

En 2019, l’Université de Glasgow a publié une étude sur les séquelles du football chez 8.000 anciens joueurs. Les chercheurs ont conclu qu’ils étaient 3,5 fois plus nombreux à avoir développé des maladies neurodégénératives par rapport au reste de la population. Toujours selon cette étude, les défenseurs seraient plus sujets à ce genre de maladies. Bien que l’étude ne donne pas clairement les raisons de cette dégénérescence, on peut supposer que les chocs à la tête y sont pour quelque chose. Du moins en partie.

Se basant sur cette étude, la Fédération écossaise de football (FSA), a décidé de limiter à une fois par semaine les entraînements au jeu de tête pour les adultes, en ce compris les footballeurs professionnels. “Même si l’étude n’a pas été conçue pour identifier les causes de ce risque accru, tant les blessures que le jeu de tête ont été suggérés comme de possibles facteurs contribuant aux maladies neurodégénératives”, a souligné John MacLean, le consultant médical principal de la SFA, dans le communiqué de la fédération.

Selon la SFA, 64 % des joueurs sondés approuvent la limitation des entraînements au jeu de tête. La Fifa, de son côté, ne s’est pas positionnée sur la question, toutefois, elle indique “examiner la recherche dans tous les domaines de la santé du cerveau” et “conduire des études sur les propriétés mécaniques des ballons”.

Les défenseurs plus exposés que les autres footballeurs aux maladies neurodégénératives