Les trois périodes de la vie où l'alcool est le plus dangereux pour le cerveau

L’étude, publiée dans le British Medical Journal, a pour but de sensibiliser le plus grand nombre aux étapes de la vie où il faut être le plus vigilant face à la consommation d’alcool. Les effets de l’alcool sur le cerveau sont les plus graves chez les bébés et les enfants, les adolescents et les plus de 65 ans, selon les conclusions de la recherche effectuée par le King’s College de Londres et l’Université de Nouvelle-Galles du Sud en Australie.

Ces périodes de la vie sont en corrélation avec les “changements dynamiques du cerveau” et, par conséquent, celui-ci est particulièrement sensible aux effets nocifs de l’alcool. Les troubles liés à la consommation d’alcool sont l’un des facteurs de risque les plus importants pour la démence, et principalement chez les personnes âgées.

“Pour les personnes âgées, nous savons maintenant que même une faible consommation peut être associée à des lésions cérébrales”, a commenté Tony Rao, qui dirige l’étude. Consommer de l’alcool peut être associé à une perte légère mais significative du volume du cerveau. Cette réduction peut entraîner un changement de personnalité et des difficultés dans la vie de tous les jours.

Les bébés sont à risque avant même leur naissance car la période de gestation dans l’utérus est une période critique pour le développement. Au niveau mondial, environ 10 % des femmes enceintes consomment de l’alcool. Cela peut également provoquer un volume cérébral plus faible chez l’enfant et des problèmes de mémoire ou de pensée, même si la consommation est modérée. Par ailleurs, les adolescents qui boivent trop vite en soirées sont également concernés par ces risques même si leur consommation est plus occasionnelle.