Se faire contaminer volontairement pour avoir le pass sanitaire peut aussi coûter la vie

En Italie, le pass est nécessaire pour se rendre au travail, mais aussi à l’école, dès 12 ans, ou au restaurant et au cinéma. Il est délivré à toute personne vaccinée ou guérie après une infection dans les six mois qui précèdent. Certains organisent donc des événements où les invités s’embrassent ou boivent dans le même verre. Des patients Covid déclarent aux médecins qu’ils voulaient être infectés de leur plein gré et espéraient développer des anticorps dans le but d’obtenir le pass sans se faire vacciner. La pratique serait aussi répandue en Autriche et en Allemagne, certains parents impliquant leurs enfants. C’est cependant oublier les dangers du virus. Un homme de 55 ans travaillant de l’autre côté de la frontière en Italie l’a appris à ses dépens et est décédé des suites d’une telle fête.

Chez nous, certaines personnes qui refusent la vaccination cherchent aussi des moyens alternatifs d’obtenir le Covid Safe Ticket (CST). Outre la fraude, des rendez-vous similaires seraient organisés en Belgique également. La VRT a relaté mardi le cas d’une trentenaire de Flandre-Occidentale qui, une fois infectée, a été sollicitée par de nombreux amis non-vaccinés. Consciente des risques, elle a d’abord refusé, avant de finalement accepter. Elle a ainsi donné un mouchoir et un bref câlin à une connaissance. Le média public flamand précise que le phénomène, relativement marginal chez nous, semblait surtout importé des Pays-Bas, où les autorités envisagent de passer à un système reposant sur le vaccin et la guérison, et non plus sur les tests, ce qui n’est pas encore le cas en Belgique.

Virologues et experts de la santé s’accordent à dire qu’il est plus sûr de se faire vacciner que de contracter le coronavirus, particulièrement pour les personnes âgées et celles dont le système immunitaire est affaibli, mais les jeunes risquent eux aussi d’être hospitalisés à cause du Covid.

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