Tous les adultes pourront recevoir une deuxième dose de rappel à l’automne

Le CSS, qui conseille les différents ministres de la Santé du pays, rappelle également dans son avis l’importance de la première dose de rappel pour tous les adultes, les enfants et les adolescents à haut risque, les plus de 65 ans et les personnes souffrant de pathologies sous-jacentes et/ou d’un système immunitaire affaibli.

En Flandre, 85% des adultes ont eu leur première dose de rappel, 67% en Wallonie et à peine 49% à Bruxelles. “Cela s’explique en partie par les assouplissements mis en place depuis février, par le fait que de nombreux voyages à l’étranger ne nécessitent plus la preuve d’un tel rappel et par l’idée que la variante omicron est moins pathogène. Néanmoins, tout le monde est toujours le bienvenu dans les centres de vaccination pour faire ce rappel en été”, rappelle Dirk Ramaekers, de la Task Force vaccination.

Dans son avis, le CSS recommande également que tous les groupes à risque (les 65 ans et plus, les femmes enceintes, les personnes immunodéprimées, etc.), les travailleurs des maisons de repos et les personnes vivant avec des personnes à risque reçoivent une dose booster supplémentaire au plus tard fin septembre, avec un intervalle d’au moins trois et de préférence six mois entre les deux rappels, comme c’était le cas pour la première dose de rappel.

Le CSS préconise enfin que les personnes âgées de 50 à 64 ans présentant des facteurs de risque tels que l’obésité, le tabagisme ou la consommation excessive d’alcool reçoivent un rappel supplémentaire cet automne. Selon le CSS, ce deuxième “booster” peut aussi être proposé aux adultes jusqu’à 64 ans en bonne santé, mais les données scientifiques sont actuellement insuffisantes pour le recommander explicitement. Le sujet sera prochainement abordé. “L’idée est de convoquer rapidement les grands groupes, les centres de vaccination savent déjà comment les accueillir. La campagne que nous voulons lancer en septembre prendra deux à trois mois. On peut donc dire que tous les adultes pourront être vaccinés à l’automne”, selon Dirk Ramaekers.

Reste à savoir si les vaccins adaptés à Omicron auront déjà été approuvés par l’Agence européenne des médicaments (EMA) en septembre.“Nous attendons l’approbation d'ici au 1er septembre, puis les premières livraisons juste après. S’ils ne sont pas approuvés à temps, ou si quelque chose ne va pas dans la production, il faut savoir que les vaccins originaux sont toujours efficaces, y compris contre le variante Omicron. Nous en avons encore assez nombreux pour mener cette campagne. Les vaccins modifiés ne seront toutefois pas beaucoup plus efficaces et, pour les jeunes, ils ne feront certainement pas de différence. De plus, Pmicron va développer encore plus de sous-variantes. Il ne s’arrêtera pas à BA.4 et BA.5", tempère-t-il.

“Nous assistons maintenant à une septième vague qui nous inquiète, notamment dans les hôpitaux. Le Portugal a connu une vague en juin, et nous nous attendons à ce que les chiffres augmentent un peu plus ici aussi dans les semaines à venir. Il est donc important que nous encouragions les personnes vulnérables à être prudentes. Les personnes dont l’immunité est réduite ne doivent pas attendre et se faire vacciner une quatrième fois dès maintenant si elles ne l’ont pas déjà fait au printemps. Ils feraient également bien de continuer à porter un masque FFP2, en particulier dans les transports publics”, conclut Dirk Ramaekers.

Plus de 5.000 contaminations par jour en moyenne

Les personnes vulnérables invitées à recevoir leur 4e dose “le plus vite possible”

Nouvelle vague de Covid: vers un rappel de vaccination ciblé à l’automne