Covid ou pas, le plus grand club échangiste du Benelux a rouvert: “Ça change de ma femme qui fait l’étoile de mer”
Le club échangiste Acanthus à Harelbeke, qui n’est autre que le plus grand du genre dans le Benelux, a rouvert ses portes hier soir après plus de cinq mois de fermeture due au coronavirus. Curieuse d’y découvrir l’ambiance après une si longue attente pour ses membres, mais aussi de voir si les “normes coronavirus” pouvaient être respectées dans ce genre de lieu, notre collègue d’Het Laatste Nieuws Joyce Mesdag a enfilé sa plus belle lingerie pour prendre la température.
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Cinq mois durant, les habitués de l’Acanthus ont dû vivre avec leur frustration. Après le confinement, la réouverture du club avait dû attendre, comme tous les enseignes avec une partie horeca. Puis le club échangiste, qui avait initialement décidé d’attendre par précaution que les boîtes de nuit reçoivent également le feu vert pour rouvrir, a décidé de redémarrer ses activités mais en offrant une expérience considérée “corona-safe”.
Au lieu des 400 à 500 visiteurs généralement accueillis, seules 125 personnes sont actuellement autorisées à l’intérieur du club. Les réservations sont désormais nécessaires, et pas question d’être anonyme: les coordonnées doivent être laissées dès l’entrée afin de favoriser l’éventuel travail des “contact-tracers” si nécessaire. Dans la partie restauration et bar du club, le masque est obligatoire partout, sauf à table, comme dans tout établissement horeca en Belgique. Les tables sont placées à distance les unes des autres. Au buffet, plus de “self-service”, le personnel se charge de servir les clients.
Par contre, dans les chambres à l’étage, “là où la magie opère”, ce sont les règles de l’industrie du sexe qui priment: le masque n’est pas nécessaire et plus question de distanciation ni de bulle sociales: vous partagez l’intimité de qui bon vous semble.
“Ma femme me jetterait dehors si elle savait”
Pour ne pas se promener seule dans le club, la journaliste a demandé à une amie courageuse de l’accompagner. Normalement, le port de la lingerie/sous-vêtements est obligatoire à partir de 23 heures, mais depuis la fermeture précoce de l’horeca, il faut se balader à moitié nu dès 21 heures, histoire de rentabiliser les soirées. À table, les gens sont donc habillés et se dirigent spontanément vers les vestiaires quand vient l’heure de se dévêtir. Après quelques verres, trois hommes demandent poliment aux jeunes femmes s'ils peuvent leur tenir compagnie: Joris a 37 ans, Sven en a 34 et Mathieu en a 41. Ce sont trois amis venus de Bruxelles pour découvrir l’Acanthus, mais ils ne sont pas novices: ils fréquentent régulièrement des lieux échangistes entre copains.
Deux d’entre eux, un chauffeur de poids-lourd et un boucher, ne s’en cachent pas à la maison. “Pourquoi ma femme ne pourrait-elle pas le savoir? On ne fait quand même que s’amuser”. Joris, leur ami banquier, garde par contre ses péripéties pour lui. “Ma femme sait seulement que je suis de sortie avec Sven. Mais si elle savait que je suis ici? Je volerais dehors, c’est clair et net. Mais bon... je ne suis plus satisfait sexuellement à la maison. Avant oui, le sexe était super mais maintenant, beaucoup moins. On ne le fait que tous les trois jours. Je comprends que ça soit assez niveau quantité, mais ma femme fait vraiment l’étoile de mer au lit pendant l’amour. Elle décompte jusqu’à ce que je termine, et parfois elle regarde même la télévision pendant nos rapports... Je n’attends pas grand-chose. Si j’arrive à avoir des rapports sexuels ici avec quelqu'un qui me trouve un tant soit peu désirable, c’est une soirée réussie”.
Hors du restaurant, le virus semble n’avoir jamais existé
Côté suivi des règles d’hygiène, le personnel est strict dans la partie restaurant: on veille au port du masque et à ce que personne ne se serve soi-même, et les serveurs sont masqués. La police est déjà descendue sur les lieux deux fois afin de vérifier que les règles sont scrupuleusement suivies. Vu la nature des échanges dans la partie dédiée, la journaliste se demande malgré tout si la fermeture ne sera pas ordonnée le soir-même de la réouverture. Il s’y passe ce qu’elle imaginait, des rapports à trois ou plus dans plusieurs des chambres du dédale que constitue l’étage, avec ou sans préservatif selon qu’il s’agit de couples ou non. Dans l’espace welness, la nudité est de rigueur. Pas de distance requise non plus.
Martine, une quinquagénaire courtraisienne, lui explique dans le jacuzzi qu’elle rentre gratuitement dans l’établissement car elle y est une cliente régulière et qu’elle ne vient pas uniquement pour regarder, mais qu’elle y est active sexuellement. Ce genre de “geste” de la direction aide le club à recevoir suffisamment de femmes pour répondre aux envies de tous les clients, les hommes étant nombreux.
“J’étais une cliente régulière il y a quelques années car j’en avais marre des ‘dates’ qui ne donnaient rien. En venant ici, vous en avez pour votre argent et tout le monde vient pour la même chose. J’ai été franche sur le sujet avec mon entourage: mes enfants par exemple, qui sont au courant et acceptent mon choix. J’ai eu une relation satisfaisante durant quatre ans et mon partenaire me suffisait, donc je ne fréquentais plus l’Acanthus. Lorsqu’il est décédé, je suis revenue. C’était il y a un an et je viens désormais environ une fois par semaine (avant le virus, NDLR). Ce qui est bien ici, c’est que je peux avoir des hommes que je ne pourrais jamais avoir dans mon lit dans la vraie vie. Récemment, j’ai fait l’amour toute la nuit ici avec un instructeur de fitness très bel homme et musclé. Les dames d’un certain âge sont très courues ici, ne vous méprenez pas. Quels hommes ont leurs chances avec moi? Ceux qui ne se font pas trop insistants. Et qui ont un côté coquin. Je ne me gêne jamais pour dire non quand je ne suis pas intéressée. Ce n’est pas grave: ici, je ne me sens pas rejetée si j’essuie un refus”, expose-t-elle, sans jamais parler du coronavirus.
“Jusqu’à 20 partenaires par nuit, mais on verra ce soir de réouverture”
Les rapports sont-ils plus réduits désormais avec le coronavirus? “Je ne compte pas vraiment, mais je peux avoir des rapports avec jusqu’à 20 hommes par nuit. Ce soir, je profite simplement que le club soit enfin rouvert. Le fait de pouvoir revenir, c’est déjà super. Et on verra bien ce que donne la soirée”. Une coiffeuse de 33 ans se joint aux trois femmes dans le jacuzzi. Elle explique que l’homme qui l’accompagne n’est pas son mari, ce dernier étant à l’étage avec une autre femme. “Nous nous aimons toujours autant avec mon mari, et avons des rapports tous les jours, mais c’est amusant de faire ça avec d’autres aussi de temps en temps. On vient toutes les semaines depuis un an et demi”, explique-t-elle.
Dans certaines chambres, rien ne rappelle la crise sanitaire: trois membres font l’amour ensemble tandis que cinq hommes les regardent. Et ce n’est qu’un exemple, la salle des orgies a de la place pour bien plus et il n’y a pas de limite. Un monde de différence avec l’espace restauration et café du rez-de-chaussée, comme si le coronavirus n’existait que quand on boit et mange. Quant aux contacts physiques accidentels, là où tout le monde se balade nu ou presque, ils sont inévitables. Et il ne s’agit pas que de mains qui se touchent dans les couloirs, mais personne ne sen émeut. Autre fait “étonnant”, des personnes vraiment âgées fréquentent activement le club, alors qu’on pourrait croire qu’elles redoutent davantage les contaminations. Ici, il n’en est rien.
Reste à voir pour combien de temps le lieu ne restera pas portes closes... la suite au prochain épisode, sans doute.
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