Le “hardballing”, ce mode de rencontre en augmentation depuis la pandémie

Les limites que la pandémie entraîne font que les gens sont de plus en plus conscients de la vie (amoureuse) qu’ils veulent mener. Ceux qui s’aventurent sur le marché des rencontres sont désormais beaucoup plus ouverts et clairs quant à ce qu’ils recherchent.

L’expert en rencontres Ipek Kucuk a déclaré quelque chose de similaire au journal britannique “The Independent” : “Les célibataires sont en difficulté ces derniers temps. Les vies amoureuses ont été mises en attente pendant beaucoup plus longtemps que prévu. Cela nous a laissé plus de temps qu’il n’en faut pour analyser nos succès et nos échecs et, espérons-le, en tirer quelques leçons.”

Pendant la pandémie, les rencontres n’ont jamais cessé. Mais les choses ont changé entre-temps. Alors que certains étaient autrefois indulgents, nous voulons aujourd’hui éviter autant que possible les “signaux d’alarme”. Maintenant que tout est si incertain, nous aspirons à la clarté dans le domaine de l’amour. 

Les relations démarrent plus de manière intelligente et lente. Un phénomène qui devient de plus en plus populaires dans le monde des rencontres. Nous parlons en ligne pendant longtemps avant d’aller à notre premier rendez-vous. L’experte en communication Aimee Miller-Ott a constaté une augmentation des appels vidéo, par exemple : ce n’est qu’après “une rencontre en ligne” que nous décidons de passer à l’acte, c’est-à-dire à un rendez-vous en chair et en os. Elle a également remarqué que les sujets de santé sont largement abordés dès le début. Réfléchissez si vous êtes vacciné ou si vous êtes prudent et portez des masques buccaux. “Avant la pandémie, il n’en était pas question : parler de son état de santé était considéré comme intrusif ou tabou.”

Le hardballing, terme qui désigne le fait de poser des questions difficiles lors d’un premier rendez-vous, était un véritable repoussoir avant la pandémie. Mais aujourd’hui, cette stratégie est appréciée. En d’autres termes, vous ne devez pas avoir peur de dire des choses comme “Je cherche quelque chose de sérieux” ou “Je veux me marier et avoir des enfants un jour”.

Mais il existe une autre tendance : Le FODA (fear of dating again - peur de rencontrer à nouveau). Logan Ury, directrice des sciences relationnelles de l’application de rencontres Hinge: “Certaines personnes se disent : ‘Je n’ai pas eu de rendez-vous galant depuis un an et je peux à peine avoir une conversation décente avec mon meilleur ami. Comment vais-je réussir à gérer une rencontre?’”.

Les chiffres confirment que la recherche d’un partenaire est prise de plus en plus au sérieux. L’application de rencontres Hinge a constaté que deux tiers de ses utilisateurs ont changé leur façon de sortir avec des hommes. 75% de leurs utilisateurs sont clairs : l’objectif est une relation. En cette toute nouvelle année, de nombreux milléniaux et membres de la génération Z espèrent en faire un objectif précis, selon une enquête réalisée par l’application de rencontres Happn. 37% des jeunes utilisateurs de Happn souhaitent une relation, un peu plus de 30% espèrent trouver quelqu’un avec qui se marier.

La même enquête de Happn révèle que 40% des personnes interrogées souhaitent un partenaire attentionné. Les quatre autres traits de caractère les plus importants sont la gentillesse (39%), un bon sens de l’humour (35%), la loyauté (34%) et la cordialité (33%).

En ce qui concerne l’attrait physique, 61% des milléniaux et des membres de la génération Z espèrent trouver quelqu’un avec un sourire sympathique. En outre, la forme physique, la taille et la couleur des yeux restent des caractéristiques externes importantes.