Camille Lellouche violée et battue par son ex: ses terribles confessions

Violences physiques et mentales, jalousie extrême, viols, humiliation, infidélité: “J’ai vécu un enfer pendant deux ans. Toutes les formes de violences qu'une femme peut subir, je les ai subies”, confie Camille Lellouche, sans détours. Dans ce portrait, l’humoriste revient largement sur cette relation destructrice entretenue avec son compagnon. Elle n’a que 19 ans et est encore lycéenne. 

Au début, tout allait bien: “Il était comme ils sont tous: Séducteur, charmeur, très intelligent”. Mais son comportement change rapidement, “au bout d’un mois”, lors d’un séjour au Portugal. Une discussion tourne mal. Elle porte sur ses grands-parents, déportés pendant la guerre. Le ton monte. Quand elle revient, il la gifle violemment. Elle tente de mettre fin à la relation sur le champ, mais finit par céder sous les supplications et les larmes de son bourreau. Le début d’un engrenage infernal. 

Les violences psychologiques et physiques deviennent de plus en plus régulières, “trois, quatre fois par semaine”, alternées d’excuses et de promesses de rédemption: “Le fait que je n’ai pas envie de faire l’amour avec lui par exemple. Quand t’as quelqu’un de très costaud, t’as pas le choix”, avoue-t-elle, gagnée par l’émotion. “Quand tu fais 40 kilos, tu ne vas pas loin. On te tient, on t’empêche de respirer (…) C’était mon premier amour alors le rapport au sexe, c’était très violent pour moi”. 

Un soir, alors qu’elle se refuse à lui, elle subit un déferlement de violence extrême: “Il m’insulte, il me met des droites dans tous les sens, des coups de coudes dans le dos... et je commence à me pisser dessus. Je lui dis. Il répond ‘je m’en fous’. Et il me roue de coups. J’avais un petit pyjama avec des oursons, j’étais jeune. Et j’ai dormi dans ma pisse, par terre, sur le sol, sur le plancher. L’humiliation la plus totale”. 

“Je lui appartenais”, résume-t-elle. “J’étais devenue une ombre”. Elle reste avec lui, “par peur”, admet-elle aujourd’hui, à 35 ans, non sans douleur. C’est l’intervention salutaire de sa mère qui lui sauvera la vie. Elle réussira en effet à l’extirper des griffes du “monstre” pour lui payer des études à l’étranger. Un séjour loin de cet homme pendant un an. Un éloignement vital pour se défaire définitivement de son emprise. 

L’interview à découvrir ici. 

Camille Lellouche: “Je suis incapable de faire de l’humour sur scène sans un vrai public”