Le menu de fin d’année de l’Eden est copieux: des spectacles, un soutien à l’Horeca et même un réveillon...

Une série de cartes postales exclusives réalisées par des illustratrices et illustrateurs, à s’envoyer, s’échanger et surtout à (res)sentir… pour rester en contact autrement qu’à travers un clavier ou un écran. Cette idée cadeau originale et solidaire inventée par l’Eden à Charleroi permet à tout un chacun(e) de soutenir le secteur culturel.

Les écoles et les services résidentiels pour enfants ne seront pas non plus oubliés en ce mois de décembre avec de nombreux spectacles proposés en virtuel ou présentiel, en collaboration avec le théâtre de la Guimbarde, d’ici les congés d’hiver.

La Wallo’Mobile des joyeux drilles d’El Bwèsse à Tèyâte (NDLR. La Boîte à Théâtre en wallon carolo) sillonnera à nouveau les rues, “à la recherche des oreilles les plus espiègles pour leur proposer un petit show de Noël itinérant et en wallon.” Dès la mi-décembre, elle parcourra tous les districts en s’arrêtant, notamment, devant les maisons de soin et de repos du Centre Public d’Action Sociale (CPAS) de Charleroi.

Par la suite, l’Eden repassera en centre-ville avec une opération de solidarité avec le secteur HoReCa (Hôtellerie-Restauration-Cafés). Le Centre Culturel engagera plusieurs artistes pour réinterpréter à leur manière les décorations de Noël et embellir les vitrines des bars et restaurants contraints de tenir leurs portes closes. L’occasion de soutenir à la fois les artistes plasticien(ne)s et les petit(e)s indépendant(e)s.

Et enfin, pour couronner le tour, la bonne grosse dose de paillettes nécessaire à toute fête de fin d’année! Les Délices Burlesques s’invitent à la télévision. En partenariat avec la chaîne locale, Télésambre, et Burlesque Passion, “effeuilleuses et performeurs viendront faire monter la température de toutes les chaumières pour la fin de cette année qu’on préfère conjuguer au passé.”

Comme depuis le début de la crise sanitaire, le Centre Culturel de Charleroi se bat pour continuer ses activités malgré les restrictions qui lui sont imposées à cause du coronavirus: “En cette fin d’année, les effluves d’orange et d’épices ont des relents de gel hydro-alcoolique. Les vaines tentatives pour nous asséner le coup de grâce ont tôt fait de renforcer notre volonté à nous engouffrer à pieds joints dans la moindre petite brèche.”

Cette petite brèche, ce sont les événements à l’extérieur et ceux organisés de manière numérique: “A défaut de pouvoir accueillir les Carolos en ses murs, l’Eden vient à eux. Dans leurs salons, dans les écoles ou encore en parcourant les rues du Pays Noir! Plus qu’un défi, c’est une mission que le Centre Culturel s’est fixée: saisir chaque opportunité de proposer et partager de la culture avec le plus grand nombre.”

Cet été, l’institution avait déjà établi tout un programme déconfiné au cœur même des quartiers carolos.

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