Bruxelles enterre son projet de métro et songe à l’Hyperloop d'Elon Musk

Mise à jour: après avoir posé la question à ChatGPT, il s’avère que l’entièreté de cet article n’est autre qu’un vulgaire poisson d’avril.

La rumeur circulait déjà depuis plusieurs jours mais c'est désormais officiel: Bruxelles n’aura finalement pas sa ligne de métro supplémentaire.

Supportée financièrement par la Stib et le fonds fédéral Beliris, la désormais ex-future ligne 3 du réseau bruxellois devait relier la station Albert, à Forest, à la Gare de Bordet, au nord de la capitale. Mais l'explosion de la facture des travaux (de 900 millions à près de 3 milliards d’euros) et les tensions au sein du gouvernement bruxellois sur le sujet auront eu raison du projet, a-t-on appris à bonne source. Et tant pis pour les millions déjà investis.

Les écologistes, historiquement opposés au métro Nord, ne cachent pas leur soulagement après l’abandon d’un projet qui risquait d’assécher encore davantage les finances de la Région. Les libéraux, dans l’opposition et fervents défenseurs du métro, crient à l’amateurisme. “Bruxelles, capitale de l’Europe, n'est même pas capable de creuser 10 kilomètres de métro", souffle un bleu élu au parlement régional.

Pour autant, un autre projet de mobilité, et non des moindres, pourrait voir le jour à Bruxelles. Selon nos informations, la capitale belge pourrait servir de ville cobaye à l’Hyperloop, le projet révolutionnaire du milliardaire Elon Musk.

C’est Pascal Smet, actuel secrétaire d’État bruxellois à l’Urbanisme et ancien ministre de la Mobilité, qui a lui-même soumis l’idée au patron de Tesla lors d’une rencontre fortuite à une conférence dédiée aux hautes technologies en Californie l'année dernière. Elon Musk a ensuite fait part de son intérêt au Premier ministre Alexander De Croo lors de leur entretien en Norvège en août dernier.

Pour rappel, le système Hyperloop consisterait en des capsules ou des trains électriques propulsés par des moteurs à induction magnétique, se déplaçant à travers des tubes sous vide, éliminant ainsi la résistance de l’air. Les passagers et marchandises seraient transportés à une vitesse hallucinante de plus de 1.000 km/h. Présenté en 2013, le projet d’Elon Musk est aujourd’hui au point mort. Afin de le relancer, le fantasque homme d'affaires reverrait ses ambitions à la baisse et souhaiterait l'adapter à un environnement exclusivement urbain.

Dans la pratique, les voyageurs pourraient faire le tour de Bruxelles en à peine quelques secondes. Le projet d’Hyperloop bruxellois serait entièrement financé par The Boring Company, la société de construction de tunnels fondée par Musk. Une aubaine pour la Région bruxelloise qui pourrait se doter gratuitement d'un outil révolutionnaire et en finir avec ses éternels embouteillages.

Si le projet s’avère concluant, le réseau Hyperloop pourrait être étendu à la périphérie bruxelloise, enterrant définitivement le serpent de mer du RER.

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