"Pas étonnant que les dictateurs semblent adorer WhatsApp"
Le cofondateur russe de la messagerie Telegram a commenté les failles de sécurité de sa concurrente WhatsApp en expliquant dans un texte "pourquoi WhatsApp ne sera jamais sécurisée". Dans ce texte publié sur sa chaîne Telegram, Pavel Dourov enfonce le clou: "Il n'y a pas eu un seul jour en dix ans d'existence de WhatsApp où ce service a été sûr".
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"L'histoire de WhatsApp est récurrente: du cryptage inexistant de ses débuts à une succession de problèmes de sécurité étrangement adaptés à la surveillance", écrit Pavel Dourov.
WhatsApp, détenue par Facebook, a admis mardi avoir été infectée par un logiciel espion donnant accès au contenu des smartphones, une attaque qui semble avoir ciblé particulièrement des militants des droits humains. Une faille de sécurité - que WhatsApp dit résorbée dans sa dernière mise à jour - a permis à des pirates d'insérer un logiciel malveillant sur des téléphones, simplement en appelant les usagers de l'application, utilisée par 1,5 milliard de personnes dans le monde.
Mais pour Pavel Dourov, les mises à jour ne résolvent pas le problème. "Il n'est pas étonnant que les dictateurs semblent adorer WhatsApp. Son manque de sécurité leur permet d'espionner leurs peuples et donc WhatsApp reste disponible dans des endroits comme la Russie ou l'Iran où Telegram est interdit", a estimé M. Dourov. "Pour que WhatsApp devienne un service attentif à la sécurité, il devrait risquer de perdre des marchés entiers et de se confronter aux autorités de leur pays", affirme Pavel Dourov. "Il ne semble pas y être prêt".
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