Une utilisatrice agressée sexuellement dans le métavers de Facebook

Horizon Worlds est un monde virtuel imaginé par Mark Zuckerberg, fondateur de Facebook, dans lequel on est transporté grâce à l’utilisation d’un Oculus Rift (casque de réalité augmentée). Après une phase beta, le jeu en ligne a officiellement été lancé le 9 décembre dernier, aux États-Unis et au Canada.

Tout aurait pu se passer dans le meilleur des mondes (virtuels), mais Meta a révélé qu’une betatesteuse avait connu une expérience désagréable sur la plateforme. L’utilisatrice s’est, en effet, confiée aux équipes de Meta concernant les agressions sexuelles dont aurait été victime son avatar.

Cette femme aurait subi des attouchements de la part d’autres utilisateurs au Plaza, une sorte de centre-ville virtuel. D’autres avatars auraient assisté à la scène sans même réagir. “Le harcèlement sexuel n’est déjà pas une blague sur Internet, mais le fait de le subir en réalité virtuelle rend l’événement plus intense encore”, a indiqué la victime.

Dans Horizons Worlds, une “Safe Zone”, un endroit privé où personne ne peut interagir avec vous, a été mis en place. Mais d’après Meta, l’utilisatrice qui a été victime de harcèlement sexuel ne l’aurait pas utilisé. La société américaine sous-entend-elle par là que c’est la faute de la victime? Qu’elle n’a pas réagi de la bonne façon et qu’elle aurait pu faire en sorte que cela ne se produise pas?

“Ce n’est jamais la faute des internautes s’ils n’utilisent pas toutes les fonctions (de sécurité) que nous proposons”, a défendu Kristina Milan, porte-parole de Meta.

Vivrons-nous dans un univers virtuel? La ruée vers le “métavers” est lancée

Facebook prévoit de créer 10.000 emplois en Europe pour construire le “métavers”