5.040 façons différentes de la visionner: Netflix bouscule toutes les règles avec sa nouvelle série “Kaleidoscope”

“Kaleidoscope” porte bien son nom. À l’instar de cet instrument optique qui réfléchit des couleurs à l'infini, la nouvelle série Netflix propose une multitude de storylines différentes. Il n’existe en effet aucun épisode un, deux ou trois. À la place, les téléspectateurs peuvent choisir des couleurs étant chacune liée à un épisode en particulier. Tout le monde finit par les voir tous, mais l’ordre dans lequel ils le font leur appartient entièrement. Les créateurs recommandent toutefois fortement de regarder l’épisode “White” en dernier, car il complète les intrigues. En suivant ce conseil, il existe donc 5.040 façons de regarder le programme. Un chiffre qui grimpe à 40.320 si vous décidez de ne pas en tenir compte.

Dans “Kaléidoscope”, les téléspectateurs suivent un groupe de voleurs qui tentent de percer un coffre-fort contenant le plus gros butin de l’histoire. S’y introduire semble presque impossible, car la chambre forte est gardée par la meilleure équipe de sécurité du monde. Tous les épisodes - qui s’étendent sur une période de 24 ans - contiennent des pièces de puzzle pour le dénouement final de l’histoire. Chaque couleur couvre une période différente.

S'il est techniquement impossible de “mal” regarder la série, Netflix a déjà présenté les quatre “meilleures” manières de le faire. “J’ai imaginé quelques scénarios différents pour que vous n’ayez pas à le faire”, indique le géant du streaming sur son compte Twitter officiel.

Sur son interface, Netflix propose par contre de commencer par l’épisode “Jaune”, qui a lieu six semaines avant le cambriolage et présente chaque personnage ainsi que les grandes lignes du plan. Mais libre à chacun de commencer par autre chose.

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Pour cette série, son créateur Eric Garcia a été inspiré par l’ouragan Sandy en 2012. À l’époque, la tempête a provoqué l’inondation d’une chambre forte souterraine de la Depository Trust & Clearing Corporation. “Après l’ouragan Sandy, soixante-dix milliards de dollars d’obligations se sont retrouvés sous l’eau dans le sous-sol de la DTCC, une grande société de compensation appartenant à plusieurs grandes banques. Dans ma tête, j’ai pensé: eh bien, c’est une couverture parfaite pour un vol”, a expliqué Eric Garcia lors d’une interview pour Tudum, le site officiel de Netflix.

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