De grosses nouveautés et un candidat (presque) belge: ce qu'il faut savoir sur la saison inédite de “Top Chef”

Pour cette nouvelle saison, la production a (presque entièrement) revu sa copie. Si Paul Pairet, Philippe Etchebest, Glenn Viel et Hélène Darroze sont toujours de la partie, le format de l’émission et le système de brigades est revisité. Habituée aux victoires (elle a remporté les trois dernières saisons), la cheffe Darroze a décidé de laisser une chance à ses trois autres collègues en se retirant de la compétition et en créant une brigade secrète de la dernière chance.

Désormais, les candidats s’affronteront sur deux épreuves: la qualificative qui permettra à l’un d’entre eux de gagner sa place pour la semaine suivante, et l’épreuve éliminatoire à l’issue de laquelle un candidat quittera le concours. Ou presque. Au fil des épisodes, le participant sortant affrontera en réalité celui qui a été éliminé la semaine précédente. Le dernier en lice gagnera la fameuse manchette rouge et pourra ainsi intégrer directement les quarts de finale.

Ce concours parallèle, baptisé “La brigade cachée”, démarrera à l’antenne une semaine après l’émission principale, dont les épisodes seront donc plus courts que les années précédentes. Si tous les chefs sont au courant de cette nouvelle règle, les cuisiniers en herbe, eux, la découvriront au cours de la compétition.

Comme toujours, les cuisiniers s’affronteront chaque semaine sur des épreuves “inédites et revisitées", promet la production. Outre celles qu'on ne présente plus (la Guerre des Restos ou encore la Boîte noire), l’émission proposera de nouveaux défis. Cette année, les candidats vont à nouveau devoir battre les Meilleurs Ouvriers de France, mais devront aussi passer 24 heures dans la peau d'un chef de palace. Parmi les thèmes auxquels ils seront confrontés, on retrouvera par ailleurs la street food, les trompe-l'œil ou encore la conception de plats gastronomiques et économiques.

Concernant les chefs invités, on retrouvera Pierre Gagnaire, devenu une figure emblématique du concours, mais également Alexandre Mazzia, Christian Le Squer, Eric Frechon, Stéphanie Le Quellec, Fanny Rey ou encore Nina Métayer, élue deux années de suite Pâtissière de l’année avant l’âge de 30 ans.

Cette année, les espoirs de la Belgique reposent sur les épaules de César Lewandowski. Originaire de Marseille, le jeune homme de 26 ans est installé à Bruxelles depuis près de huit ans. Passionné de voyages, il a travaillé dans plusieurs restaurants étoilés en France avant de s’envoler pour Bali, où il a ouvert un établissement. Depuis son retour en Belgique, il travaille en tant que chef indépendant et possède aujourd'hui son projet de pop-up restaurant aux Halles Saint-Géry, baptisé “César Rolls”, où il propose de la street food gastronomique. Un parcours éclectique, “à son image", précise-t-il, et qui l’a grandement aidé dans le concours “Top Chef”.

“J’adore la street-food parce que ça a un côté très accessible. Je peux faire ça partout dans le monde, et c’est quelque chose qui me ressemble. Mais ça ne veut pas dire que je ne peux pas faire de la cuisine plus travaillée aussi. Dans l’émission, ça m’a permis de m’adapter à toutes les situations qui se présentaient à moi”, nous confie-t-il.

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“La vie n’est jamais linéaire”, ajoute-t-il encore. “On peut se retrouver avec une offre ici, une opportunité là. Je prends ce qui me fait plaisir. À un moment, j’ai eu envie de voyager et Bali s’est offert à moi. Je me suis dit pourquoi pas essayer. Je voulais voir ce que le monde avait à m’offrir. C’est aussi pour ça que je suis en Belgique aujourd’hui”.

Passionné de cuisine depuis le plus jeune âge, César a fait ses premiers pas derrière les fourneaux chez lui, à l’âge de huit ans, alors qu’il venait de se voir diagnostiquer une leucémie. “La cuisine m’a permis d’exister quand je suis tombé malade”, se souvient-il. “Si je me suis lancé là-dedans, c’est à cause ou grâce à ma maladie. Je suis resté enfermé quelques mois en chambre bulle, puis j’étais chez moi et il m’a fallu trouver une occupation. J’essayais un peu tout, je faisais des crèmes brûlées, des raviolis avec une sauce aux gambas... Ça me permettait de vivre et d’avoir des choses à raconter à mes parents.”

“Top Chef", c’est avant tout un projet personnel pour lui. “ C’était une façon de me remettre en question et de faire un point sur ma carrière”, explique-t-il. “Je ne pensais pas avoir le courage de le faire. Mais quand je me suis lancé en tant qu’indépendant, je me suis dit que je ne pouvais plus rien me refuser. Qu’il fallait absolument essayer de faire connaître ma cuisine et de montrer qui je suis.”

“L’important pour moi, c’était de me surpasser”, ajoute-t-il encore. “Et je suis fier de ce que j’ai fait. Tout n’était pas facile, tout n’était pas abouti comme je l’aurais aimé, mais je suis fier de ce que j’ai fait. J’espère qu’on va me voir comme le garçon sincère que je suis. Un cuisinier humain et passionné.”

César affrontera Sarika, la gagnante de l'émission “Objectif Top Chef”, ainsi que 14 autres candidats à découvrir ci-dessous:

Retrouvez la quatorzième saison de “Top Chef” dès le 6 mars prochain à 20h30 sur RTL-TVI.

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