“Je ne savais pas”, Gilles Bouleau réagit à l’affaire PPDA

Sur le plateau de l’émission “On est en direct” ce samedi 30 avril sur France 2, Gilles Bouleau a accepté de revenir sur les accusations portées à l’encontre Patrick Poivre d’Arvor, qui fait l’objet d'une nouvelle plainte pour un viol présumé il y a 27 ans. L’actuel présentateur du JT de TF1 a affirmé qu’il n’était au courant de rien avant l’éclatement de l’affaire en 2021. 

“Petit un: je pense que c’était il y a très longtemps. Petit deux: je pense que les protagonistes de l’époque ne sont plus chez TF1. Et petit trois: alors à titre personnel, pendant dix ans, je n’étais pas là. J’étais là au début et je suis revenu en 2011. Je crois qu’il y a plein de gens qui étaient dans la rédaction, comme moi, qui ne savaient pas”, a expliqué le journaliste. “Je ne savais pas”, a-t-il insisté. “Je n’ai aucune raison de mentir ou de cacher. Je n’ai ni animosité, ni protection à apporter à PPDA: je ne savais pas”.

Les déclarations de Gilles Bouleau n’ont pas été bien accueillies par l’une des victimes présumées, Cécile Delarue. “Cher Gilles Bouleau, moi non plus, je ne savais pas. Pour être très crue, je savais qu’il harcelait, tout le monde le savait et considérait que c’était normal, mais je ne savais pas qu’il violait”, a-t-elle écrit sur Twitter. “Non, ce n’est pas du passé, et oui, il faut une enquête interne. Les ‘je ne savais pas’, ‘c’est du passé’ ont un goût de déjà vu assez dégueulasse”, a-t-elle ajouté. 

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Une nouvelle plainte pour viol vise l’ex-présentateur de TF1 Patrick Poivre d’Arvor, a indiqué jeudi dernier le parquet de Nanterre. Cette plainte a été déposée un peu avant la diffusion jeudi soir sur France 2 de l’émission “Complément d’enquête” dans laquelle plusieurs femmes accablent l’ancien animateur, relatant des faits de violences sexuelles. On y entend Mathilde (le prénom a été modifié), à l’origine de la nouvelle plainte, dénoncer un viol dans les locaux de TF1 à Boulogne-Billancourt en février 1995.

À l’époque âgée de 24 ans, journaliste tout juste diplômée, elle déclare avoir été invitée dans le bureau de PPDA où il l’aurait “embrassée” puis “basculée sur la moquette”. “Il a enlevé mon pantalon, il a enlevé son pantalon et il m’a violée. Je n’avais plus aucun réflexe”, décrit anonymement la plaignante. Selon elle, quelques jours plus tard, “il m’a attrapée par les cheveux et a approché mon visage de son sexe. Là, je me suis débattue”. La plaignante a également déposé plainte pour tentative de viol, selon une source proche du dossier.

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