Kaoutar et Nour victimes de racisme dans “Pékin Express”: “Ça a freiné notre aventure”
InterviewAprès une course démarrée sur les chapeaux de roues, “Pékin Express” a pris un virage difficile pour Kaoutar et Nour. Vendredi soir, la mère et la fille ont été éliminées à l’issue d’une étape compliquée par leur handicap (elles devaient transporter un saladier d’huile d'olive) et un duel final particulièrement tendu. Pour 7sur7, le duo a accepté de revenir sur les peines, mais aussi les joies de cette aventure qui a marqué leur vie. “Si c'était à refaire, on le referait directement”.
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Qu’est-ce qui vous a donné envie de participer à Pékin Express ?
Kaoutar: C’était un rêve de jeunesse pour moi. J’ai un tempérament déterminé et j’aime l’aventure, donc je me voyais vraiment dans ce genre d’émission.
Nour: Je regarde l’émission depuis que je suis toute petite, du coup, c'était mon rêve de petite fille. J’attendais d’atteindre la majorité pour pouvoir enfin y participer. J’aime tout dans “Pékin Express”.
Est-ce que l’aventure a rempli vos attentes?
Nour: Oui, l’aventure a remplis tous nos critères! Mais la Covid a un peu changé les choses...
Kaoutar: On a vécu deux “Pékin Express” différents. Il y a eu le premier, qui était débordant d’échanges, de partage, de découvertes, des pleurs et de rires. Et puis il y a eu le deuxième, qui a été marqué par les restrictions. On a été confrontées à un peu de racisme. On a aussi essuyé beaucoup de refus, on avait l’impression de ramer sans cesse pour trouver une voiture ou un logement – ce que les autres binômes ont ressenti aussi... mais c'était encore plus marqué vis-à-vis de nous. On est repartis en plein milieu du conflit greco-turc, donc on l’a beaucoup ressenti par rapport à nous.
On a vécu deux “Pékin Express” différents. Il y a eu le premier, qui était débordant d’échanges et de partage. Et puis il y a eu le deuxième, qui a été marqué par les restrictions.
Vous avez gagné les deux premières étapes en Ouganda, puis ça s’est compliqué pour vous. Est-ce que ces coups durs étaient liés au changement de continent et au contexte sanitaire plus difficile?
Kaoutar: C'était difficile niveau moral, mais on avait une niaque d’enfer parce qu’on partait pour rendre hommage à mon papa. C’était notre objectif, on voulait finir l’aventure pour lui, mais malheureusement, on est tombées dans une situation compliquée avec ce conflit entre la Turquie et la Grèce, puis la Covid. Ça a beaucoup freiné notre aventure.
Votre dernière étape a également été compliquée par votre handicap: celui de devoir vous déplacer avec un saladier d'huile...
Kaoutar: C’était affreux! (rires) J’avais envie de shooter dedans parfois. Ça a été drôle aussi, mais ça nous a apporté pas mal de moments de stress. Je les ai maudits d’avoir eu cette idée.
Nour: Déjà qu’on ne nous aimait pas beaucoup là-bas, et que les locaux ne voulaient pas nous prendre en voiture, en plus de ça on débarquait avec un pot d’huile!
Nour: Parfois on montait avec le pot d’huile en cachette. On ne disait rien et les gens s’en apercevaient en regardant dans le rétroviseur (rires) On était devenues des pros du bol d’huile à la fin.
(la suite ci-dessous)
Nour, vous avez également perdu beaucoup de temps sur l’énigme lors du duel final.
Nour: En soi, je connaissais cette énigme, mais sur le moment, avec le stress du duel, c’était impossible de réfléchir. Ça me paraissait vraiment insurmontable, j’avais l’impression d’avoir un trou noir dans la tête. Elle m’a parue super difficile.
Kaoutar: On était pas mal fatiguées, aussi. Il y avait la pression, le stress, et Nour est quelqu’un qui panique assez rapidement, parce qu’elle veut toujours faire les choses bien. En arrivant devant Stéphane [Rotenberg], on était persuadées de ne pas être dernières. On a dû avaler la déception avant de repartir pour le duel final.
Est-ce que l’aventure a changé votre relation?
Kaoutar : Ça nous a permis de nous comprendre un peu plus. J’aime autant ma fille qu’au début, c’est ma fille. Et si c’était à refaire, je le referais directement. On a partagé beaucoup de bons moments, on s’est fait plein de câlins, on a pu échanger sur pas mal de désaccords. On était un bon binôme.
Êtes-vous toujours en contact avec les autres binômes?
Kaoutar: Oui avec tout le monde! On est joviales, on aime bien partager, donc on s’est bien entendues avec tout le monde. On se voit, on s’appelle souvent. On est vraiment devenu une petite famille.
Nour : À part Sabine...
Kaoutar: On n’a pas eu la chance de la connaître, car elle s’est mise tout de suite à l’écart. Sur la première étape, on était plutôt concentrées sur le jeu, donc on n’a pas eu l’occasion de lui parler. Loïc a fait l’effort de venir nous parler un peu, pas elle. Mais on aurait très bien pu s’entendre avec elle, on n’a rien contre elle.
Retrouvez “Pékin Express” tous les vendredis à 20h sur Club RTL et en replay sur RTL Play.
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