L’humoriste belge Florence Mendez virée de M6 après une altercation avec Gérald Darmanin: “Je l’ai traité de violeur”
Florence Mendez, chroniqueuse de l’émission “Les Piquantes”, affirme avoir été écartée du programme diffusé sur Teva après une altercation survenue avec Gérald Darmanin. L’humoriste belge a traité le ministre français de l’Intérieur de “violeur” en le croisant dans la rue.
RédactionDernière mise à jour:25-05-23, 20:39Source:Moustique
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“Disproportionnée”. Florence Mendez a du mal à digérer la décision du groupe M6 de l’écarter de l’émission “Les Piquantes” présentée par Nicole Ferroni. Le 29 mars, la chroniqueuse belge se rendait à l’enregistrement du programme quand elle a croisé Gérald Darmanin, qui était invité le même jour d’une émission sur RTL.
“J’étais encore dans la rue lorsque j’ai aperçu Darmanin, et, devant les services de sécurité, je l’ai traité de violeur (le ministre a bénéficié d’un non-lieu en appel, ndlr). Ce n’était pas prémédité, j’ai été dépassée par mes émotions”, a-t-elle écrit sur Instagram. Après ce “non-évènement”, comme elle le qualifie, Florence Mendez est convoquée par la direction. Elle est d’abord mise à pied pour la fin de la saison. Elle apprend ensuite qu’elle n’est pas reconduite pour la prochaine saison en septembre. “C’était le choc complet”, confie-t-elle à Moustique.
“À part le service de sécurité de M6 et du ministre, il n’y avait quasiment personne dans cette rue. Je n’étais même pas avec mon badge et vu que je ne suis pas hyper connue, il est probable que Gérald Darmanin ne sache même pas qui je suis”, assure-t-elle. “Très triste” de cette situation “hyper difficile”, elle regrette “une perte de revenus, de visibilité et un sentiment de rejet”. Ses collègues sont également “en état de sidération”, poursuit-elle. “On ne s’attendait vraiment pas à ce que la sanction soit aussi sévère”.
Je suis persuadée que si j’avais été un homme, je n’aurais pas été virée
Florence Mendez a fait parvenir à la direction du groupe une lettre de sa psychiatre qui dévoile les troubles autistiques dont elle souffre: “Ils engageaient une personne autiste n’a pas de filtre et avec le risque que mes réactions ne soient parfois pas appropriées. Malgré ça, ils ont choisi de me virer. Cela pose la question de la discrimination. On m’engage parce que je suis autiste et on me vire parce que j’ai un petit dérapage explicable par mon autisme”.
Avant d’évoquer une autre discrimination, liée aux inégalités entre hommes et femmes. “Je suis persuadée que si j’avais été un homme, je n’aurais pas été virée. On est puni plus sévèrement quand on dénonce des personnes qui font du mal aux femmes. (...) Quand on est une femme, on ne peut rien dire. J’ai l’impression qu’on nous fait payer #MeToo”, conclut-elle.
Dans un communiqué publié sur Twitter, Nicole Ferroni a confirmé la version de sa collègue. “Malheureusement, c’est vrai. (...) Son éviction n’est pas une décision que je partage. La direction sait que je la conteste également en raison de sa disproportion”, peut-on lire. La journaliste, qui a fait le choix de continuer l’aventure malgré cette déception, redemande à ses dirigeants de “changer d’avis”.
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