Lancé le 5 mars 2020 en Ouganda, le tournage de cette 14e saison de “Pékin Express" a rapidement été interrompu par la pandémie de coronavirus. “Lorsqu’on part, la pandémie commence seulement et le mot confinement est une abstraction pour tout le monde”, se souvient Stéphane Rotenberg. “On y va en se disant qu’on laisse les problèmes derrière nous, parce que l’Afrique est plutôt peu impactée - ce qui est encore le cas aujourd’hui - et on espère aller jusqu’au bout. Mais j’annonce alors une route qu'on ne fera jamais”.  

“Finalement, on rentre, non pas parce que la situation locale est compliquée, mais parce que la situation en Europe se dégrade et que la France ferme ses frontières. On rentre pour ne pas être enfermé dehors”, ajoute-t-il.

Au lieu de traverser l’Éthiopie et les Émirats arabes unis, la course s’est finalement poursuivie à travers la Grèce et en Turquie l’été dernier, pendant les quelques mois d’accalmie connus en Europe. 

L’émergence de la Covid-19 a aussi mis quelques bâtons dans les roues des candidats, notamment au moment de trouver une voiture ou un logement pour la nuit. “Les candidats étaient un peu considérés comme des pestiférés, il y avait une certaine défiance envers les Européens. Ça a fait partie du challenge qu’ils ont eu à relever: il fallait rassurer les gens. Parfois ils y sont arrivés, parfois pas”. 

Après un début difficile, la fin de l’aventure a également été marquée par un grave accident de la route qui a coûté la vie à un homme en Grèce et qui a forcé un binôme à abandonner la course. Un “traumatisme” pour toute l’équipe. “On sait que ça fait partie des risques de la course, mais ça a été un choc. Ça a eu des conséquences sur l’émission, donc on va raconter cet accident à l’écran sans pour autant montrer des images sensationnelles, parce qu'il y a une certaine décence à avoir”, explique le présentateur, qui précise que l’automobiliste qui conduisait les candidats a été “dédouané” par la gendarmerie locale.

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Malgré ces nombreux incidents, et un rapatriement avec seulement trois épisodes dans la boîte, la production a décidé très tôt qu’elle irait jusqu’au bout du tournage. “On était allés trop loin pour s’arrêter”, avoue Stéphane Rotenberg. “Trois épisodes, c’est beaucoup d’argent investi, dans un programme qui est déjà particulièrement coûteux”.

Lors de leur départ pour la Grèce pour tourner la deuxième partie de l’émission, les candidats ont appris que la finale pouvait avoir lieu à tout moment si les conditions sanitaires évoluaient dans la mauvaise direction. “On leur a dit que si on devait être rapatriés, la finale serait tournée dans la foulée, même s’ils étaient encore six. On était prêt à faire une finale quasiment du jour au lendemain, avec ce qu’on avait, et les candidats avaient accepté cette règle. On allait essayer de finir cette route, mais s’il fallait tourner la fin avant, c’était comme ça. C’était notre plan B permanent. Quoi qu’il arrive, il fallait finir. Et finalement, on est allés au bout!”

Retrouvez “Pékin Express” ce vendredi 26 février à partir de 20h sur Club RTL.

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