Un policier visé par une enquête administrative pour avoir participé à l’émission “Les Princes et Les Princesses de l’Amour”

Depuis quelques jours, les téléspectateurs peuvent suivre les aventures de Zoubir, un policier parisien, dans l’émission de téléréalité “Les Princes et Les Princesses de l’Amour”. Le jeune homme a intégré le programme pour tenter de séduire la belle Sara. Cependant, suite à sa participation, il se retrouve au cœur d'une polémique. Il est actuellement visé par une enquête administrative pour “manquements au devoir exigé par sa fonction”, précise Le Parisien. 

En effet, avant de s’inscrire pour l’émission de W9, Zoubir n’a pas jugé nécessaire d’en informer ses supérieurs du commissariat du XVIe arrondissement de Paris. De plus, au moment du tournage, le jeune policier était en arrêt de travail. Enfin, l’homme possède également un compte TikTok sur lequel il publie régulièrement des vidéos de lui en uniforme. Des éléments qui n’arrangent rien à la situation. 

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Invité sur le plateau de TPMP mardi 19 janvier, Zoubir est revenu sur cette affaire. Il a reconnu ne pas avoir averti sa hiérarchie de son projet dans la téléréalité, mais pour une raison bien précise. “Vous savez comment ça marche, il faut être statutaire pour démissionner sans payer. Si je pars maintenant, je paye 12.000 euros. Je vais être honnête avec vous, je ne roule pas sur l’or, je n’ai pas ces 12.000 euros”, a-t-il expliqué à Cyril Hanouna. L’animateur lui a ensuite demandé: “Vous pensez que la police, c’est fini pour vous? Vous avez envie de vous faire virer?” Zoubir a répondu: “Oui, j’ai envie de chercher autre chose.”

Le jeune homme a ensuite confié se trouver en totale “rupture” avec son métier de policier, embarrassé par des “comportements gênants” au sein des forces de l’ordre. Il pensait à quitter ses fonctions depuis un certain temps. “Ça faisait déjà un petit moment que j’avais des soucis là-bas (...). Je n’arrivais plus à me reconnaître. Au bout d’un moment, je me suis heurté à pas mal de trucs, au manque de reconnaissance, à certains comportements xénophobes. Il y a pas mal de comportements très fermés d’esprit qui m’ont gêné. Ce n’est pas l’institution en soi, parce que c’est noble la police. J’ai été victime de racisme, mais pas directement en fait.”

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Dans les colonnes du Parisien, les policiers de sa brigade parlent d’une "bonne recrue”. “C’est un bon flic qui est vraiment apprécié par ses collègues”, explique l’un d’entre eux. “Mais il fait partie de cette génération qui a grandi avec les réseaux sociaux et qui a du mal à comprendre que tu dois faire preuve d’un minimum de discrétion quand tu exerces ce métier. Il faut savoir choisir entre le mannequinat, la télé et la police.”

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