Victime de racisme, Harry Roselmack raconte le jour où on lui a refusé l’entrée d’un magasin

“On prend conscience au cours de son existence que sa couleur induit une différence, voire une hiérarchie, ça effectivement, on l’apprend au cours de sa vie. On devient noir dans sa tête, après être né noir à l’extérieur”, a confié Harry Roselmack sur le plateau de “C à vous” mardi 1er décembre. L’animateur a ensuite raconté son “pire souvenir” d’enfance, survenu à l’âge de 4 ans: le jour où un responsable lui a interdit l’entrée de son magasin. 

“C’est quand même incroyable cette histoire, à 4 ans, on vous refuse l’entrée d’un magasin? C’était où en France?”, s’est étonnée Anne-Elisabeth Lemoine. “C’était incroyable. C’était en province, il me semble que c’était à Blois, mais ce n’est pas l’important”, a-t-il répondu. “En vérité, ce genre d’épisode, ça arrive souvent, ça arrive trop régulièrement. On a vu dans l’actualité de ces derniers jours encore à quel point l’apparence pouvait entraîner des situations dramatiques.” 

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Ensuite, Harry Roselmack est revenu sur l’actualité française et sur les récentes bavures policières. L’animateur a expliqué son père était CRS. “Et c’est parce que je suis très attaché à la police, à son image, à son éthique évidemment comme l’incarnait mon père à mes yeux, que je suis le premier à m’insurger contre les violences policières”, a-t-il expliqué. 

Le présentateur de “Sept à huit” a ensuite déclaré: “La qualité de policier devrait être une circonstance aggravante et pas une circonstance atténuante. La façon dont sont traitées ces affaires donne l’impression qu’il y a une forme de tolérance et que les policiers sont moins sévèrement punis que les citoyens, alors que ça devrait être l’inverse.”