Jeté aux orties, le string revient avec un message féministe
Après le repli sur soi né de la crise sanitaire et la pudeur post-MeToo, l’ultra-sexy est de retour sur le tapis rouge et au salon international de la lingerie à Paris avec son incarnation ultime: le string.
Rihanna, enceinte, en nuisette transparente sur un string noir au défilé Dior à Paris cet hiver, l’actrice Megan Fox portant un string blanc sous une robe Mugler transparente aux MTV Music Awards en 2021...: les célébrités donnent le ton.
Et les marques de lingerie suivent, déployant en abondance ficelles, échancrures, jeux de transparence, pour des dessous qui se portent aussi à l’extérieur, comme vu au Salon international de la lingerie qui se tient jusqu’à lundi à Paris.
L’occasion pour la marque française Chantelle connue pour ses produits confortables de lancer une nouvelle ligne Chantelle X dédiée à l’ultra-sexy.
Internationalisation
“C’est une tendance qu’on voit beaucoup dans la pop culture. Rihanna, Cardi B, Kim Kardashian se sont saisies de ces codes-là de manière très extravertie et avec une vraie dimension féministe. Notre objectif est d’accompagner ce mouvement” avec des produits haut de gamme, explique à l’AFP Renaud Cambuzat, directeur de la création et de l’image pour Chantelle.
Dévoilé sur Instagram, ce sexy décomplexé est “adopté à usage personnel par les générations plus jeunes et d’âge moyen. Je le vois dans les écoles où j’enseigne”, déclare à l’AFP Jacqueline Quinn, créatrice et professeure à la Fashion Institute of Technology de New York.
La diversité est au centre des campagnes publicitaires qui misent désormais sur des mannequins avec des morphologies et des âges différents.
À l’instar de Victoria’s Secret qui a délaissé son slogan Un Corps parfait, incarné par des top-modèles (les “Anges” de la marque) au profit de mannequins plus rondes et de personnalités fortes, comme la footballeuse Megan Rapinoe, égérie LGBT.
Malgré un rapport au corps différent en Europe et aux Etats-Unis, le phénomène “s’internationalise” grâce aux réseaux sociaux, ce qui n’était pas le cas des générations précédentes, note Renaud Cambuzat.
“Il y a 4-5 ans, on était dans #MeToo, il y avait l’envie de fuir vers quelque chose de perçu comme plus respectueux. Le combat #MeToo n’est pas complètement gagné, néanmoins les champs se sont ouverts. Il y a des femmes et des marques qui sont légitimes pour réinvestir le territoire” de l’ultrasexy engagé, estime-t-il.
Réappropriation féministe
“Il ne faut pas confondre #MeToo et puritanisme. Une femme peut aussi désirer séduire, de sa propre conviction”, déclare à l’AFP Samar Vignals, de chez Aubade, longtemps connu pour ses campagnes en noir et blanc montrant fesses et décolletés. Aujourd’hui, la marque française montre dans ses publicités des visages de femmes, qui regardent “parfois droit dans l’objectif”, pour “une séduction affranchie”.
Assurant que les clientes réclament “plus d’audace” après “le besoin de confort” lié à la pandémie, Aubade explore une nouvelle sensualité en travaillant le dos et en multipliant les découpes et les jeux de transparence.
Mais “le string ou le tanga, c’est notre meilleure vente dans la forme du bas”, souligne Samar Vignals.
“On assiste au retour de la sexualité débraillée des années 2000, des codes qui renvoient à l’archétype de la femme-objet mais qui n’ont plus le même sens (...) Il ne s’agit plus d’une injonction à la séduction mais d’une réappropriation féministe du vêtement sexualisé”, souligne Benjamin Simmenauer, philosophe et professeur à l’Institut Français de la Mode.
Aline Tran, fondatrice de la boutique de la lingerie érotique multi-marques Les Rituelles parle de la “dédramatisation de la séduction”.
“On parle beaucoup plus de l’acceptation de soi, de son corps. (...) La séduction, c’est un super atout féministe, dans cette tendance de reprendre le contrôle sur son corps et par extension sur son esprit”.
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