Audience, libération, entraînement: la longue et folle journée de Djokovic
De son audience retardée par des problèmes techniques à son retour à l'entraînement sur un court après la décision favorable d'un juge australien, Novak Djokovic a retrouvé le sourire à l'issue d'une longue journée lundi, même si l'incertitude demeure sur sa participation à l'Open d'Australie.
Placé depuis son arrivée en Australie le 5 janvier dans un centre de rétention après l'annulation de son visa, le N.1 mondial a pu en sortir lundi en début de matinée pour se rendre au bureau de ses avocats.
C'est là que le Serbe a suivi l'audience qui devait statuer sur le bien-fondé de son exemption médicale, à savoir qu'il a été testé positif au Covid le 16 décembre dernier, ce qui suffit à le dispenser de la vaccination obligatoire.
Premier rebondissement: des problèmes techniques de connexion contraignent le juge Anthony Kelly à retarder le début de l'audience d'une heure.
Première victoire pour Djokovic
Après sept heures d'audience, suivie sur internet avec intérêt dans le monde entier, le juge ordonne la libération immédiate de Djokovic. “Qu’est-ce que cet homme aurait pu faire de plus?”, a reconnu lors de l’audience suivie en ligne par l’AFP le juge, qui a estimé que Djokovic a fourni des preuves, émanant “d’un professeur et d’un médecin éminemment qualifié” concernant sa demande de dispense médicale.
Selon les conclusions du tribunal, le joueur, qui se prévalait pour entrer en Australie d’une exemption médicale obtenue auprès de la fédération australienne de tennis, organisatrice du premier Grand Chelem de l’année, n’a pas eu la possibilité d’opposer ses arguments avant que son visa ne soit invalidé par les autorités.
Au lendemain matin de son arrivée, Djokovic a été informé du fait qu’il avait jusqu’à 08h30 pour répondre à la possible annulation de son visa. Mais à 07h42, le douanier l’avait déjà annulé. Pour le juge, si les autorités lui avaient laissé le temps, Djokovic “aurait pu consulter d’autres personnes et présenter des arguments pour expliquer pourquoi son visa ne devrait pas être annulé”.
Le jugement prévoit en outre que les frais de justice engagés par le joueur de 34 ans devront lui être remboursés et seront aux frais du contribuable australien.
Manifestation devant le tribunal
Devant le tribunal fédéral de Melbourne, un mélange hétéroclite de militants antivax et de membres de la communauté australo-serbe, brandissant des drapeaux et des pancartes de soutien, salue bruyamment la décision. “Nole!” (le surnom de Djokovic) et “laissez-le jouer!”, scandent-ils, chantant et dansant sous la chaleur accablante.
Des centaines de fans pour voir le Serbe
Ils étaient aussi des centaines autour des bureaux des avocats de Djokovic. Lorsqu'une puissante berline aux vitres fumées, avec à son bord possiblement Djokovic, a quitté le bâtiment, ils se sont précipités autour du véhicule, tout comme des photographes et des équipes TV. La police doit intervenir et même utiliser du gaz poivre pour permettre à la voiture d'avancer.
Pour Nadal, “le plus juste” est que le Serbe dispute l’Open d’Australie
De son côté, Rafael Nadal qui avait initialement estimé que Djokovic "connaissait les conditions" pour participer à l'Open d'Australie, a reconnu que "le plus juste" était que son rival serbe puisse disputer le tournoi puisque "la justice a parlé".
Décision du ministère de l’Immigration attendue mardi
Un avocat du gouvernement australien a toutefois averti que Canberra pouvait encore ordonner l'expulsion de Djokovic par l'intermédiaire de son ministre de l'Immigration, ce qui aurait pour conséquence de lui interdire toute entrée sur le territoire australien pendant trois ans.
Selon les médias australiens, le ministre de l’Immigration, Alex Hawke, a décidé de ne pas s’opposer à la liberté de Djokovic. Mais M. Hawke peut toujours décider d’expulser le Serbe. Il réfléchit à cette possibilité, et ne devrait pas annoncer sa décision avant mardi.
Djokovic “veut rester et tenter de participer à l’Open d’Australie”
Aux alentours de minuit heure locale (14h heure belge), Novak Djokovic a publié un message sur les réseaux sociaux, avec une photo sur un court de l’Open d’Australie. “Malgré tout ce qu’il s’est passé, je veux rester et essayer de participer à l’Open d’Australie”, indique le numéro un mondial. “Je reste concentré sur cet objectif. Je suis venu ici pour participer à un des événements les plus importants devant des fans extraordinaires.”
Conférence de presse de la famille
Dans le même temps, à plusieurs milliers de kilomètres de Melbourne, la famille Djokovic a organisé une conférence de presse pour saluer la libération de celui qui est considéré comme une icône dans son pays. "Pour moi, c'est la plus grande victoire de sa carrière, plus grande que tous ses Grands Chelems", a même commenté sa mère Dijana.
“La justice a finalement été rendue, la vérité a été révélée”, a martelé Djordje, le frère de la star. “Nous avons finalement montré au monde entier (...) que Novak est un honnête homme, un homme extraordinaire”, a-t-il insisté, avant de révéler que son champion de frère avait profité de ses premiers instants de liberté pour s’entraîner.
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