Jusqu’à 400.000 euros de pertes annuelles pour l’académie de Kim Clijsters: “Nous avons décidé de cesser les activités”

Février 2014, le prestigieux et très avancé Kim Clijsters Sports & Health Club ouvre ses portes. Outre l’académie de tennis, dirigée par son ancien entraîneur Carl Maes, on y retrouve notamment un centre fitness, un court de tennis entièrement équipé de la technologie Hawk-Eye (pour filmer les joueurs et collecter des données) et un cabinet médical occupé par l’ostéopathe Sam Verslegers. La crème de la crème. Un projet au final trop ambitieux. 

“Nous savions à l’avance que ce serait un énorme défi de construire une école internationale dans une ville de province comme Bree”, commente Ruben Clijsters, cousin de la joueuse et directeur de l’académie. L’idée était d’attirer des professionnels étrangers à Bree pour préparer la saison. Ce projet n’a jamais vu le jour et le réservoir de talents du Benelux n’est pas assez important pour rembourser les investissements considérables (6,4 millions d’euros).”

Au cours des dix dernières années, les comptes ont toujours été dans le rouge, avec des pertes annuelles s’élevant entre 300.000 et 400.000 euros, soit une perte cumulée de 3,4 millions d’euros. “C’est une situation qui ne peut être maintenue que pendant une courte période”, déclare Ruben Clijsters. “À un certain moment, il faut arrêter.” 

La pandémie de Covid-19 et le déménagement de Clijsters en Amérique n’ont évidemment rien arrangé. “Nous avons décidé d’arrêter les activités après un examen financier approfondi”, poursuit Ruben Clijsters. “C’est une vente difficile pour toute l’équipe, et certainement pour Kim, mais c’est la seule option.”

“Pendant huit ans, nous avons vécu des moments fantastiques à l’Académie”, écrit Kim Clijsters sur Instagram. “J’ai vu tant de gens s’amuser sur le court de tennis et en dehors, j’ai vu des enfants y grandir et développer leurs talents. Ce fut un pur plaisir, et je tiens à remercier toutes les personnes impliquées à mes côtés. J’ai toujours eu l’intention de donner quelque chose en retour à ce sport qui m’a tant apporté au fil des ans. Je regrette donc que cette initiative n’ait pas pu devenir un grand succès dans ma ville natale. Je veux maintenant prendre le temps de tout régler correctement avec toutes les personnes impliquées et nous verrons ce qui suivra dans le futur.” 

Kim Clijsters met un terme à son come-back