Kyrgios fait (encore) des siennes à Wimbledon

Pour son entrée en lice dans le Grand Chelem qu'il l’a révélé, Nick Kyrgios aura eu besoin de cinq sets pour se défaire de Paul Jubb, 219e mondial. Durant la rencontre, l’Australien s’est régulièrement plaint de la lenteur du gazon londonien. “Pourquoi c’est si lent? C’est du gazon. Arrêtez d’arroser le gazon, arrêtez de le rendre si lent. Pourquoi c’est si lent? Il ne devrait pas y avoir de rallyes sur gazon, arrêtez de le ralentir, mon Dieu”, a-t-il dit. 

Le 40e mondial a également critiqué l’arbitrage. “Ils ont dans les 90 ans, ils ne voient rien”, a-t-il déclaré en plein match, avant de critiquer l’attitude du public. “Vous devriez les virer du stade, on peut siffler à Wimbledon maintenant? Ils n’ont pas le droit de faire ça, comment ça se fait que cela se produise encore? Vous n’acceptez pas les casquettes avec deux logos, mais vous acceptez l’irrespect envers un athlète”.

Juste après avoir remporté son match et avant d’aller serrer la main de son adversaire, le fantasque australien a craché en direction des spectateurs à sa gauche. Un geste qu'il n’a pas du tout regretté lors d’une conférence de presse d’après-match lunaire. En effet, Nick Kyrgios est arrivé dans la salle avec une barquette de sushis à la main et a mangé son repas en répondant aux journalistes. 

“Je ne ferais pas ça à quelqu’un qui me soutient”, a-t-il expliqué concernant son crachat. “La foule était bruyante aujourd’hui, quelques personnes dans la foule n’ont pas hésité à me critiquer donc c’était pour vous. Tu sais qui tu es”, a-t-il lancé. “Je n’ai pas été victime de violence raciale, aujourd’hui. Mais il y a eu beaucoup d’irrespect de la part de la foule. Je commence à penser que c’est normal alors que ça ne l’est vraiment pas. Vous savez, je n’ai rien dit à la foule jusqu’à ce qu’elle commence, mais à chaque fois que je descendais au bout du terrain, les gens partaient. Quelqu’un a crié que j’étais une merde. C’est normal? Vous êtes déjà allé dans un supermarché pour commencer à déranger quelqu’un qui scanne ses achats? Non, alors pourquoi devraient-ils le faire à Wimbledon?”, a-t-il confié. 

L’Australien est allé plus loin pour expliquer ses agissements. “Cela n’a rien à voir avec Wimbledon. Je pense juste que c’est toute une génération de gens comme sur les réseaux sociaux qui ont le droit de commenter chaque chose avec négativité. Cela continue simplement dans la vraie vie. Parce qu’il y a une clôture là-bas, et physiquement je ne peux rien faire ni dire quoi que ce soit parce que j’aurai des ennuis. Ils ressentent juste le besoin de pouvoir dire tout ce qu’ils veulent.”

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