Kyrgios s’en prend (encore) à Djokovic: “Il doit donner l’exemple, c'est notre LeBron James”

Nick Kyrgios n’a jamais sa langue dans sa poche. En juin dernier, l’Australien avait déjà attaqué “Nole” pour l’organisation de l’Adria Tour qui avait tourné au fiasco. Plus récemment, le 19 janvier dernier, il avait réagi à la lettre envoyée par Novak Djokovic au directeur de l’Open d’Australie pour se plaindre des conditions de quarantaine des joueurs. 

Habitué aux phrases chocs et à faire la Une pour ses facéties sur un terrain, l’Australien en a remis une petite couche sur Djokovic avec qui il ne partage, semble-t-il, pas grand-chose. “Je pense qu’il est très important de responsabiliser les joueurs, surtout quand il s’agit de l’un de nos leaders de notre sport. Djokovic en est un. Il est techniquement notre LeBron James dans la manière dont il doit donner l’exemple à tous les joueurs de tennis. Pendant la pandémie, il a fait certaines choses qu’il n’aurait pas dû faire. Ce n’était tout simplement pas le bon moment”, confie Kyrgios à CNN.

“Je sais que tout le monde fait des erreurs. Certains d’entre nous dérapent parfois et je pense que nous devons nous tenir mutuellement responsables. Nous sommes collègues, nous sommes en compétition les uns contre les autres, nous jouons dans le même sport. Personne d’autre ne le tenait vraiment responsable. Tout le monde perd un peu son chemin. Je ne fais rien pour attirer l’attention des médias : c’est la morale avec laquelle j’ai grandi et j’essayais juste d’en faire part”, ajoute-t-il.

Nick Kyrgios va effectuer son grand retour sur le circuit ATP à l’occasion de l’Open d’Australie. L’Australien, qui ne souhaitait pas prendre le risque de voyager lors de la reprise de la saison en juillet, n’a plus joué depuis le tournoi d’Acapulco en février 2020. 

“Je me sens assez en sécurité en fait. Et ce n’était pas le cas l’an dernier. Je ne me voyais pas voyager à l’étranger, c’était un peu trop tôt pour jouer. À Melbourne, avec la bulle évidemment, ils ont fait un travail incroyable. Il n’y a pas de relâchement des autorités et ils s’assurent que tout le monde respecte les règles. Et je pense que les conditions sont assez sûres désormais”, explique-t-il.

“Je ne veux mettre personne en danger. Comme tout le monde, j’ai des proches et des êtres chers et je ne veux pas les exposer au Covid. Avec ces mesures, je pense que c’est assez sûr. Les joueurs savaient quand ils sont arrivés ici quelles allaient être les restrictions (...), donc il n’y a pas de raison réelle de se plaindre. Je pense que si tout le monde avait traité la pandémie comme l’Australie l’a fait, nous n’en serions pas là”, indique-t-il. 

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