Victorieuse à Indian Wells, Bianca Andreescu vit "un conte de fées"

"C'est fou, c'est incroyable, c'est un vrai conte de fées. Naomi (Osaka, numéro 1 mondiale qui avait remporté le premier titre de sa carrière à Indian Wells il y a douze mois, ndlr) l'avait fait l'an dernier et maintenant c'est à mon tour de voir mon nom aux côtés de tant de grandes championnes, c'est vraiment quelque chose de fort pour moi. J'ai l'impression d'avoir réalisé un rêve, même si j'ai encore du mal à réaliser. Quand je suis revenue dans les vestiaires, j'ai eu des vertiges. Ce titre va me donner de la confiance pour le reste de la saison. Je vais essayer de faire de mon mieux, je ne n'ai pas de pression, mais je sais aussi que rien n'est jamais acquis, on ne sait pas ce qui va se passer la semaine prochaine. Il y a un an tout juste, pas grand chose n'allait dans mon tennis et avec mon corps. C'est fou tout ce qui peut se passer en un an. Il y a un an je jouais un tournoi 25.000 dollars au Japon et maintenant je suis la putain de championne d'Indian Wells, c'est fou, c'est d'ailleurs pour moi le mot de ce tournoi, c'est fou".

Bianca Andreescu en profite pour grimper de 36 places dans la hiérarchie mondiale et figurer désormais au 24e rang, son meilleur classement bien entendu. Finaliste malheureuse, Angelique Kerber en profite malgré tout pour gagner quatre places au classement WTA. L'ex-numéro 1 mondiale, 31 ans, revient à la 4e place.

"J'ai essayé de revenir dans le match après le premier set, mais Bianca a très bien joué, en particulier durant le 3e set et plus particulièrement les trois derniers jeux", a reconnu l'Allemande. "Elle a su concrétiser les chances qu'elle s'est créées, elle ne s'est pas posé de questions. Elle a très bien joué durant tout le tournoi, je savais qu'il fallait pour la battre que je produise mon meilleur tennis, ce que je n'ai pas fait. Elle mérite sa victoire. Quand elle joue aussi bien qu'elle l'a fait dans le 3e set, il n'y a pas grand chose à faire. Elle avait peut-être des crampes, mais elle frappait fort et arrivait à abréger les échanges. Je n'ai pas pu en profiter".